mercredi 28 décembre 2011

15 décembre : autour de Cantemir à l’Académie roumaine

Plusieurs manifestations ont donné l’occasion d’évoquer le nom de Cantemir le 15 décembre 2011 à l’Académie roumaine.

D’abord, l’historien Andrei Esanu a été élu membre d’honneur de l’Académie roumaine, signe de reconnaissance pour toute son activité scientifique dans laquelle la vie et l’œuvre de Cantemir occupent  un lieu privilégie

Sources :

http://www.asm.md/?go=noutati_detalii&n=4486&new_language=0 

Le même jour, l’Académie roumaine a accordé son prestigieux prix « Nicolae Iorga » à deux auteurs  pour leurs contributions sur Cantemir, publiées en 2009 :

Ştefan Lemny, Les Cantemir. L’aventure européenne d’une famille princière au XVIIIe siècle
Paris, Complexe, 2009 (déjà signalé dans ce blog)
et
Mihaela-Elena Ciocoiţei, Valori universale ale operei lui Dimitrie Cantemir, Braila, Editura Istros a Muzeului Brailei, 2009


Source :
http://www.muzeulbrailei.ro/index.php?pn=5&idn=&idg=&ctg=-1&idcg=0&gpn=18&lpn=18&gtp=0#top_pages

http://www.acad.ro/com2011/doc/premiiPresa2009-decernate2011.doc

dimanche 25 décembre 2011

Andrei Eșanu, Valentina Eșanu 
Moștenirea culturală a Cantemireștilor : studii
[L’héritage culturel des Cantemir]
Chișinău : Pontos, 2010, 212 p.


Paru en 2010, l’ouvrage d’Andrei et Valentina Esanu nous est parvenu vers  la fin de cette année. Le livre des deux dévoués spécialistes de l’œuvre et de la vie des Cantemir  réunit leurs  travaux les plus importants publiés le dernier temps dans des revues ou dans d’autres volumes. Un livre digne d’intérêt comme toutes les autres publications des distingués chercheurs de Moldavie !

Autour de cet événement éditorial, voir le témoignage de l’adresse suivante : 
http://unghiul.info/index.php?option=com_content&view=article&id=1637%3Aandrei-i-valentina-eanu-motenirea-cultural-a-cantemiretilor&Itemid=33

mardi 20 décembre 2011

Publication


Dimitrie Cantemir
Editor : Gheorghe Chivu
Bucureşti : Biblioteca Bucureştilor, 2011, 183 p.
ISBN 978-973-8369-94-8
Ce petit volume se présente par lui-même car il a été rendu accessible en ligne par la Bibliothèque de Bucarest.

Les contributions publiées dans cet ouvrage méritent toute notre attention.
Bonne lecture donc à l’adresse suivante :
http://www.bmms.ro/Uploads/ChivuGhe_Cantemir.pdf


vendredi 2 décembre 2011

Cantemir and Burke

It was a great pleasure to read Rachel Polonsky’s article “Is this not paradise ? The East through Western eyes, or how the steppe came to St Petersburg : the paradoxes of Russian Orientalism”, in The Times Literary Supplement (September 9). 

Following the footsteps of David Schimmelpenninck van der Oye, in his book, Russian Orientalism (Yale Unuversity Press) the author appreciates that Moldavia’s prince Cantemir “wrote a nuanced study of Islam, as well as the History of the Growth and Decay of the Othoman Empire, which […] remained a standard reference on the Ottomans for a century, cited by William Jones, as well as by Gibbon, Byron and Voltaire”.

Certainly, this list is not exhaustive. I would simply like to add Edmund Burke to it. He quoted Cantemir’s History of the Othoman Empire during the Impeachment trial of Warren Hastings in Parliament. His speech has inspired James Sayer’s caricature “A Reverie of Prince Demetrius Cantemir” (1788). F. P. Lock largely insisted on these details in the second volume of his  seminal work Edmund Burke (Clarendon Press, 2006) and I also described them in my book Les Cantemir. L’aventure européenne d’une famille princière (Paris, Complexe, 2009).


lundi 21 novembre 2011

Conférence

Association Culturelle Roumaine
et
La Communauté Moldave de Québec
L’Année Dimitrie Cantemir

Trois cents ans du règne
du prince savant en Moldavie
1711 – 2011
 
 INVITATION
 
Nous avons l’honneur de vous inviter à la conférence du
Professeur Jacques Bouchard
de l’Université de Montréal
 
qui aura lieu samedi le 3 décembre 2011, 11h – 13h
au Centre Socio Communautaire
6767 chemin de la Côte-des-Neiges 
Le Prince Dimitrie Cantemir, membre de l’Académie de Berlin,
historien, géographe, homme de lettres, connaisseur de plusieurs langues classiques
et modernes de son temps, sera évoqué par plusieurs personnalités culturelles roumaines de Montréal.
*  *  *
Un vin d’honneur sera servi.

dimanche 13 novembre 2011

Tramas europeas: Dimitrie Cantemir


En novembre 2009, nous avons évoqué la personnalité de Cantemir, à la Bibliothèque nationale de France. Source : http://blog.bnf.fr/lecteurs/index.php/2009/11/16/rv-du-samedi-les-cantemir-par-stefan-lemny-aux-editions-complexe/.

 Le 3 octobre 2011, nous avons eu la possibilité de donner une conférence sur la personnalité du prince savant à la Bibliothèque nationale d’Espagne, dans le cadre des manifestations organisées par l’Institut culturel roumain  de Madrid. Source : http://www.bne.es/es/Actividades/AgendaMensual/Agendas2011/octubre2011/octCantemir.html

 Lunes 3 de octubre, a las 19:00 h. - Salón de actos. Entrada libre - Aforo limitado

Sesión del Ciclo Tramas europeas: encuentro con autores europeos en la BNE. Conferencia La saga de los Cantemiros. El siglo XVIII rumano, a cargo del historiador rumano Stefan Lemny. Acto organizado en colaboración con el Instituto Cultural Rumano.

Récemment, nous recevons une nouvelle information diffusée  le 3 novembre 2011 par l’agence Romanian Global news : la conférence du professeur Mihai Maxim au colloque organisé à Brǎila par le musée de cette ville en collaboration avec le Centre d’études turques Cantemir  de l’université de Bucarest : http://www.rgnpress.ro/index.php?option=com_content&view=article&id=3667:cantemir-eminescu-iorga-istrati-considerai-literatur-congelat-in-romania-sunt-la-mare-vog-in-turcia&catid=53:eveniment&Itemid=77#Scene_1

Nous remercions Monsieur Maxim pour l’information transmise et tous ceux qui souhaitent alimenter le contenu de ce blog avec d’autres annonces autour de Cantemir !

lundi 7 novembre 2011

The Cantemir Institute

The Cantemir Institute (CI) is a recently established centre of research at the Faculty of History, University of Oxford, which focuses on the interdisciplinary study of Central and Eastern Europe in its wider European, Eurasian, Mediterranean, and global contexts. The creation of the institute has been made possible through a generous donation from the Berendel Foundation, London.

The Cantemir Institute aims to reflect critically on the legacy of intercultural humanism bestowed by two humanist princes: Demetrius Cantemir (1673-1723), the ruling prince of Moldavia (1693; 1710-11), and his son Antiochus (1709-1744), Russia’s ambassador to London and Paris (1731-1744). These distinguished polymaths were steeped in the intellectual culture of both Eastern and Western Europe and knowledgeable about the Ottoman and the Russian empires.  Their writings and visions encompass vast spaces, different periods and various cultures. They were cosmopolitan and enlightened personalities who, while rooted in particular societies and worldviews, transcended borders of many sorts and aspired to intercultural knowledge and universality.
In its initial phase (2011-2012), the Cantemir Institute will finance the following activities:

1.                   D Phil Fellowships
2.                   The Cantemir Senior Fellowships
3.                   The Cantemir Junior Fellowships
4.                   The Cantemir Lectures
5.                   The East & East-Central European Seminar
6.                   An international conference

Director: Dr Marius Turda
Chair of the Management Committee: Prof Ruth Harris
Management Committee: Prof Robert Evans, Prof Ruth Harris, Prof Howard Hotson, Dr David Parrott, Dr David Rechter, Prof Lyndal Roper, Dr Richard Sykes

dimanche 6 novembre 2011

Dimitrie Cantemir et La Sublime Porte. Voix d’Istanbul

Le dernier CD de Jordi Savall, sorti le 17 octobre 2011, accorde de nouveau une large place aux compositions du manuscrit de Dimitrie Cantemir :  quatre sur les seize compositions ! Ensemble, celles-ci proposent un voyage à travers des siècles – de 1430 à 1750 – dans la diversité des traditions musicales : arméniennes, séfarades, hébraïques, turques, grecques etc., qui se sont croisées dans la capitale ottomane.

Comme d’habitude, le disque est accompagné d’un consistent livret qui donne l’occasion à Jordi Savall d’évoquer les « Dialogues entre Orient et Occident, entre deux mondes et deux mers ». On  notera également les contributions de Murat Salim Tokaç : « Les chants turcs », d’Amnon Shiloah : « Porte ouverte à la musique », et la nôtre, un double portrait de Cantemir et de la capitale ottomane à son époque : « Cantemir à Istanbul, l’Istanbul de Cantemir ».
La Sublime Porte de Jordi Savall nous permet ainsi d’ouvrir une autre « porte » vers le monde, aussi sublime, où la musique rencontre l’histoire.


Source : http://musique.fnac.com/a3765263/Montserrat-Figueras-La-sublime-porte-Voix-d-Istanbul-1400-1800-Super-Audio-CD

samedi 29 octobre 2011

Cantemir - l’automne 2011

Même si notre blog a été silencieux le dernier temps, l’automne a connu cette année 2011 une récolte très riche en publications et manifestations sur Cantemir.
Nous remercions Victor Ghilas, auteur du livre Dimitrie Cantemir  în istoria culturii muzicale  (Chişinău, Epigraf, 2004) de noua avoir signalé cette nouvelle contribution publiée à Chişinău :


Cantemir est également le sujet de plusieurs publications parues à Bucarest.

Le dernier volume de la prestigieuse Revue des études sud-est européennes, Tome XLIX (2011) publie deux contributions importantes :

Serge A. Frantsouzoff (Institut de Manuscrits Orientaux, St-Pétersbourg), « Le fonds de Dimitrie Cantemir dans les archives de l’Institut des Manuscrits Orientaux de l’Académie des Sciences de Russie » (p. 123-137)
In this article the fund of Dimitrie Cantemir (1673–1723) kept under n° 25 in the Archives of Orientalists of the Institute of Oriental Manuscripts (Russian Academy of Sciences) in St. Petersburg is examined in detail. It contains 9 volumes in which the Latin originals of three works by this statesman and scholar are attested: the History of the Ottoman Empire, the Description of Moldavia and the Life of Constantine Cantemir, his father. The first of them is represented in two copies, complete (vols. 1–4) and incomplete (vols. 5, 6), which appear to be of considerable value for the preparation of its first critical edition.

Vlad Alexandrescu (Université de Bucarest), « Autour de la carte de la Moldavie par Démètre Cantemir » (p. 139-188)
Two engraved copies of the map of Moldavia, recently discovered in Paris and Berlin, and a manuscript copy found in Dresden serve to the author to explore the vast bibliography of the subject. He is also attempting to trace the odyssey of the Cantemiriana through Western libraries and collections.


S’y ajoute une autre publication de taille :
Les actes de la section « Cantemir et son époque » dans le cadre du IIIe colloque international « Le Livre. La Roumanie. L’Europe »  tenu à Bucarest, le 20-23 septembre 2010, et publié dans une superbe édition par la Bibliothèque Métropolitaine de Bucarest, sous la direction de Florin Rotaru.

Lucrările Simpozionului Internaţional „Cartea. România. Europa“, 20-24 septembre 2010, Bucarest, Bibliothèque Métropolitaine de Bucarest; avant-propos : dr. Florin Rotaru. – Bucarest, Editura Biblioteca Bucureştilor, 2011, Vol. IV. ISSN 2068 - 9756


En dehors de la publication sur papier, dans des conditions éditoriales remarquables, le volume est consultable en ligne, à l’adresse suivante :


Merci à tous ceux qui y ont publié leurs contributions, et merci aux éditions pour l’incroyable rapidité avec laquelle ces actes ont vu le jour.


dimanche 28 août 2011

La musique de Cantemir jouée en 2011 !


Le travail de recherche et d’interprétation mené par Jordi Savall sur les partitions contenues dans le Traité de musique de Cantemir a été valorisé par l’enregistrement en 2009 d’un CD intitulé « Istanbul. Dimitrie Cantemir : Le Livre de la science de la musique ». Mais ce travail ne s’arrête pas à cette parution. Bien au contraire, il continue d’une manière soutenue grâce à l’énergie de ce musicien d’exception.

Ainsi, la musique du recueil cantémirien a été jouée pendant cet été dans le cadre de plusieurs festivals.

En juillet, l’abbaye de Fontfroide a organisé le 6e festival « Musique et Histoire, pour un dialogue interculturel ». Le festival est d’ailleurs la création de Jordi Savall et de son épouse, la musicienne Montserrat Figuerras, en collaboration avec l’abbaye. Le programme « Istanbul » a été présenté le 15 juillet au réfectoire de l’abbaye et a été diffusé sur France Musique le 16 août à 12h (il est possible que le concert soit encore accessible sur le site de France Musique).

Quelques jours plus tard, la musique de Cantemir a de nouveau été jouée, cette fois-ci en Belgique, au Festival Musica Mundi (le 26 juillet, au Château du Lac, à Genval). Ce concert a été transmis en direct par France Musique.

Plusieurs concerts sont déjà programmés pour l’automne et l’hiver. Jordi Savall et l’ensemble Hespérion XXI seront présents à la 2e édition du Festival « Gourmandises musicales » organisé par le Conseil général des Yvelines (Le Chenay, le samedi 24 septembre à 20h30). L’entrée est libre, dans la limite des places disponibles, avec une réservation obligatoire au téléphone 01.39.07.85.45.[1]

Le programme « Istanbul » sera également joué le 3 septembre à Helsinki, le 5 octobre à Madrid ; le 7 décembre il arrivera à Bucarest et un autre concert est programmé pour le 14 février 2012 à Barcelone[2].


Billet rédigé par Cristina Bîrsan


[2] Informations recueillies du site internet du musicien : www.jordisavall.es

mardi 16 août 2011

Un événement musical : le concert Cantemir-Savall !

Mardi 16 août 2011

Festival de Fontfroide : Jordi Savall. Istanbul 1711. Dimitrie Cantemir , Le Livre de la Science de la Musique
Les musiques de la Cour Ottomane et les traditions musicales Séfarades et Arméniennes. Rencontres improbables, mélange des genres et des époques, choc des cultures : Istanbul se propose de réinventer la musique ottomane des années 1700... Vaste programme, interprété par les meilleurs spécialistes actuels de cette musique. Mêlées de mélodies séfarades et arméniennes, ces improvisations très colorées respirent une vie intense, teintée de douce mélancolie.
 
Musiciens invités de Turquie, d’Arménie, de Grèce, du Maroc
Hesperion XXI
Jordi Savall, Vielle & direction
 
Concert donné le 15 Juillet 2011 au Réfectoire de l’Abbaye de Fontfroide.

Source :

lundi 1 août 2011

Cantemir dans l’interprétation de Suraiya Faroqhi


On doit à l’historienne Suraiya Faroqhi une contribution très riche à l’étude de l’Empire ottoman dans une lecture attentive, moderne. Il s’impose de préciser également qu’elle a souvent insisté dans ses travaux sur la personnalité de Dimitrie Cantemir. L’interprétation qu’elle a proposée à ce sujet en 2000 dans un de ses livres de référence mérite d’être rappelée. En effet, le paragraphe intitulé « Ottoman or Not ? An Educated Non-Muslim » du chapitre 5, « Borders and Those Who Crossed Them » de son livre Subjects of the Sultan. Culture and Daily Life in the Ottoman Empire  (I. B. Tauris, 2000, p. 81-85), est un merveilleux portrait intellectuel de Cantemir dans son rôle de passeur entre les cultures qui se sont croisées dans l’Empire ottoman et au delà de ses frontières. L’auteure y propose une brève analyse de son Histoire de l’Empire ottoman, en  soulignant ses influences et l’originalité et lance quelques questions destinées à inciter de nouvelles recherches.

« It remains to be discovered whether Cantemir was simple a unique figure or whether the story of his life reflects more general truths about his time. […] Neither can an approach which stresses unduly the Greek or Moldavian aspects of their identities [“non-Muslim Ottomans”] do justice to their involvement in a cosmopolitan, European context. A whole book could be written on this topic; here we must content ourselves with merely alluding to the problem » (p. 85).

Quelques références web  sur les publications de Suraiya Faroqhi :





lundi 30 mai 2011

"Dimitrie Cantemir et son héritage spirituel en Russie"

Attendant le droit de reproduction dans les pages de ce blog, nous souhaitons signaler le texte « Dimitrie Cantemir si mostenirea sa spirituala în Rusia » [« Dimitrie Cantemir et son héritage spirituel en Russie »] de Mihail R. Rîjenko, directeur des Archives russes d’Etat, publié dans la section « documents anciens » de la revue Biblioteca Bucurestilor, janvier, 2011 (traduction de Florentina Marin).


On y remarque l’attention particulière que l’auteur accorde à l’enseignement académique dans la capitale ottomane et plus particulièrement à l’éducation du prince Cantemir qui fréquentait l’Académie du Patriarche. Mihail R. Rîjenko se propose également de rappeler à cette occasion l’état des manuscrits de Cantemir en Russie.

Un détail échappe néanmoins à sa vigilance : la permission demandée par le prince au tsar le 23 novembre 1719 de s’inscrire à l’Ecole d’anatomie n’est qu’un jeu de mots, allusion amusante à son prochain mariage avec la belle et jeune Anastasia ....

mercredi 27 avril 2011

Colaboratorilor din Republica Moldova !

De aproape o lune de zile n-a apǎrut nimic nou în paginile blogului Cantemir. Motivul ar fi acesta : dorinta noastrǎ nu este de a rǎspunde imperativului « scrieti, numai scrieti », ci de a servi nevoia cît mai practicǎ de dialog si de schimb de informatii între cei interesati de acest domeniu.

Altfel spus, dorinta noastrǎ este sǎ alimentǎm acest blog cu informatii despre actualitǎtile si noutǎtile ce privesc studiul Cantemirestilor si al epocii lor. Specialistii din Republica Moldova au în acest sens un cuvînt important de spus datoritǎ cunostintelor profunde privitoare la princepele învǎtat si la familia sa si, mai ales, a pozitiei lor culturale aparte la intersectia traditiilor cercetǎrii românesti  si rusesti, acestea din urmǎ încǎ prea putin cunoscute în România. Contactele cu cîtiva specialisti din aceastǎ zonǎ (sotii Esanu, Victor Tvircun, Victor Ghilas si altii )sînt desigur încurajatoare.

Folosim ocazia acestei scurte pauze în existenta blogului Cantemir pentru a reînnoi apelul nostru cǎtre istoricii (si numai cǎtre ei) din Republica Moldova de a colabora la acest blog, trimitindu-ne orice informatie privind noile contributii si manifestǎri cantemiriene, inclusiv în istoriografia mai largǎ din spatiul rǎsǎritean, din Ucraina, Rusia etc.

Faptul ca blogul Cantemir inregistreazǎ în decurs de numai cîteva luni de la aparitie peste 2000 de conexiuni e poate un semn promitǎtor al utilitǎtii unui asemenea mod de comunicare în era noastrǎ a internutului.

vendredi 18 mars 2011

«Эпистолярное наследие Дмитрия Кантемира. Жизнь и судьба в письмах и бумагах»

Victor Tvircun a apporté depuis plusieurs années de nombreuses contributions à l’étude de la vie et de l’œuvre de Cantemir, la plupart fondées sur des recherches assidues dans des fonds d’archives. À la liste de ses travaux (voir la bibliographie dans la liste de nos collaborateurs) s’ajoute récemment un nouveau livre. En attendant avec le plus grand intérêt de le consulter, nous souhaitons pour l’instant relayer ici l’annonce en russe de la parution de cet ouvrage.

C’est aussi l’occasion de rappeler l’importance des contributions à l’égard des Cantemir publiées en Russie et de renouveler l’appel à nos collègues russes de collaborer à ce blog en nous signalant d’autres publications ou manifestations autour de Cantemir.



Source : http://kp.md/daily/24242/441228/

jeudi 10 mars 2011

Paul S. Spalding, Seize the Book, Jail the Author. Johann Lorenz Schmidt and Censorship in Eighteenth-Century Germany, Purdue University Press, 1998 (suite)

Paul S. Spalding, professeur de religion  à Illinois College (Jacksonville, IL), l'auteur du livre signalé précédemment dans ce blog, a eu l’amabilité de répondre à notre question et d’apporter ces quelques précisions sur les circonstances dans lesquelles Lorenz Schmidt a eu connaissance du livre de Cantemir :

 « Il est connu que la ville de Hambourg (la place d’exil de Schmidt) était un endroit important pour les débuts des études allemandes sur l’Islam. Le pasteur Abraham Hinckelmann (1652-95) y a déjà publié une édition du Coran en 1694 (Al-coranus sive lex islamitica Muhammedis (Hambourg: Schultz-Schiller). Le protecteur de Schmidt, Hermann Samuel Reimarus, était professeur de langues orientales (dont l’arabe) et a employé Lorenz Schmidt en tant que professeur pour ses enfants.  (À ce sujet, voire mon article cosigné avec mon épouse, Almut Spalding : "Der rätselhafte Tutor bei  Hermann Samuel Reimarus" [Le professeur mystérieux chez Hermann Samuel Reimarus], Zeitschrift des Vereins für Hamburgische Geschichte, 87 (2001): 49-64).

Reimarus a acheté la traduction de Cantemir pour sa bibliothèque personnelle, selon le catalogue de vente aux enchères de la bibliothèque, Auktionskatalog der Bibliothek von Hermann Samuel Reimarus, éditeur Johann Andreas Schetelig, 2 tomes (Hambourg 1769-70, réimpression Hambourg 1978), tome 2: 121, numéro 1809: "D. Kantemirs Geschichte des osmanischen Reichs. Hamb. [1]745. Mit Kupf. [mit Kupferstich/ avec gravure en cuivre] Fr.R. [Franzbandrücken/ reliure en cuire de veau]." Il est bien possible que Reimarus lui-même ait initié Lorenz Schmidt à l’œuvre de Cantemir. »

Nous remercions vivement le professeur Paul S. Spalding pour son aide précieuse.

mercredi 9 mars 2011

Le portrait dit de Cantemir au Musée national d’histoire de Roumanie, à Bucarest

Ce n’était pas une véritable énigme ! Ni une raison d’inquiétudes ! Le portrait dit de Cantemir conservé jusqu’en 1973 au Musée des beaux-arts de Rouen n’est pas perdu ! On a tout simplement perdu ses  traces.

Après une longue correspondance avec le Musée des beaux-arts de Rouen, avec les responsables de la base Joconde et avec le Musée national d’art de Bucarest, nous recevons une lettre du directeur du Musée national d’histoire de Roumanie de Bucarest qui nous informe que le tableau se trouve dans les collections de ce musée depuis… 1975. Dans les années 1970, le Musée national d’histoire de Bucarest a mené des négociations avec le Musée des beaux-arts de Rouen qui a cédé ce portrait d’une extraordinaire importance pour l’histoire roumaine en échange d’une toile de l’artiste Georgeta Nàpàrus (1930-1997).
Le Musée national d’histoire de Roumanie est actuellement fermé pour des travaux, mais on peut espérer qu’à son ouverture le tableau retrouve sa place dans la présentation permanente.

Une toile de cette appréciée artiste : Masquerade

samedi 5 mars 2011

« Seize the Book, Jail the Author ». Un livre entier sur un traducteur de Dimitrie Cantemir!

Paul S. Spalding*, Seize the Book, Jail the Author. Johann Lorenz Schmidt and Censorship in Eighteenth-Century Germany, Purdue University Press, 1998,  XVI-347


Ce n’est pas un livre récent. La qualité de fraîcheur revient à un autre livre du même auteur :
Lafayette : prisoner of state. Columbia (S.C.), University of South Carolina Press, 2010. XII-403 p.
Malheureusement, le héros du livre paru 12 ans avant n’est pas aussi connu que l’extravagant marquis de Lafayette! Malheureusement, aussi, ce livre échappé à la vigilance des spécialistes de Cantemir. Nous avons ébauché en 1986 un portrait de Johann Lorenz Schmidt à partir des quelques informations puisées dans des anciens dictionnaires :
“ Despre Johann Lorenz Schmidt, traducătorul Istoriei Imperiului otoman ”, dans le vol. Interferenţe culturale româno-germane = Rumänisch-Deutsche Kulturinterferenzen, éd. A. Corbea, O. Nicolae, Iaşi, Universitatea A. I. Cuza, 1986, p. 166-168.

Il nous a semblé important alors de connaître le profile intellectuel de celui qui a traduit en allemand l’Histoire de l’Empire. Or, depuis 1998 il existe un ouvrage brillant sur cet auteur considéré mineur mais qui a eu à son temps une certaine réputation pour avoir attiré les foudres du conseil impériale censé de la censure des livres dans les terres du Saint Empire romain  germanique !  L’accusation porté à son égard constitue d’une manière suggestive le titre même du livre et résume bien l’esprit d’un auteur audacieux et rebelle,  qui avait inquiété un instant les gardiens des sacro-saints dogmes religieux au début du XVIIIe siècle ! 

Le livre de Paul S. Spalding n’apporte pas les détails qu’on aurait espérer trouver sur les circonstances qui ont conduit Lorenz Schmidt à se pencher sur la traduction de Cantemir. Peut-être, les archives consultées n’offrent pas des précisions à ce sujet. L’objectif majeur du livre est de pénétrer à travers la biographie du traducteur dans les arcanes de la censure allemand au début des Lumières. Mais en même temps, pour le fait d’éclairer la biographie du traducteur d’un ouvrage important de Cantemir, cette magnifique contribution mérite trouver sa place dans la bibliographie des écrits sur Cantemir. 

* Paul S. Spalding is the Joel Scarborough Professor of Religion at Illinois College in Jacksonville, Illinois, and an officer of the American Friends of Lafayette. 

lundi 14 février 2011

Cantemir et les études orientales en Russie : une contribution récente

L’histoire des études orientales en Russie ne pourrait pas ignorer la contribution de Cantemir. David Schimmelpenninck van der Oye, professeur de l’histoire de Russie à Brock University (Ontario) lui accorde la juste place dans son livre récemment publié par les prestigieuses Editions de l’université de Yale (Russian Orientalism : Asia in the Russian Mind from Peter the Great to the Emigration, voir l’annonce de l’ouvrage dans la rubrique des Nouveautés). Son analyse (p. 38-43) prend en compte la bibliographie la plus représentative dans ce domaine (p. 250-253) et offre une image précise et nuancée de la personnalité du prince Cantemir.

Un seul détail est discutable : « Peter the Great valued his Moldavian guest’s intellectual accomplishments. When the tsar began to set up the Academy of Sciences, he seriously considered appointing the prince as its first president » (p. 42). La note indique les sources de cette information : M. I. Radovskii, Antiokh Kantemir i Peterburskaia Akademii nauk (Moscou, 1959, p. 7 ; Ostrovitianov, Istoriia Akademii nauk SSSR, vol. I, p. 36.
Dans la même note, l’auteur precise également : “In fact, one German encyclopedia mistakenly identified Cantemir as holding the post”. En réalité, cette intention qui est attribuée à Pierre le Grand semble être aussi une pure légende. La genèse de cette légende mériterait néanmoins d’être approfondie.

S’agissant de la personnalité intellectuelle de Dimitrie Cantemir, David Schimmelpenninck van der Oye met en discussion une définition digne d’attention. Après avoir considéré Antioh Cantemir comme « one of the leading lights of the Petrine Enlightenment », il écrit à propos de son père : « Dimitrie Cantemir’s birth in 1673 also places him in the early Enlightenment, but he can best be described as a Renaissance man » (p. 38). Un point de vue qui pourrait bien lancer le débat sur le rôle de Cantemir dans les Lumières de son siècle.

mercredi 5 janvier 2011

Cantemir au début de 2011!

Nous n’avons pas eu au bon moment les informations sur d’autres manifestations organisées à la fin 2010 autour de Cantemir pour les diffuser en temps utile à travers ce blog. C’est donc avec retard que nous prenons connaissance du colloque d’Istanbul, dédié conjointement à Dimitrie Cantemir et à Nicolae Iorga ! Par conséquent, nous nous contentons de rappeler le programme des communications dans la rubrique des « nouveautés ».

En outre, nous avons pris connaissance par le biais de l’internet d’un très bon article sur la musique de Cantemir publié par Theodor E. Ulieriu-Rostas dans Observatorul cultural du 24 décembre 2010. En attendant la permission de reproduction dans les archives de ce blog, voici pour le moment l’adresse où il peut être lu : 

Sans doute, il doit y avoir encore d’autres manifestations qui échappent à notre attention. Nous invitons tous ceux qui en ont connaissance de nous envoyer leurs annonces ou leurs commentaires. Notre vœu le plus ardent pour 2011 est de contribuer davantage à transformer ce blog dans un outil de dialogue et d’échange d’informations entre ceux qui partagent le même intérêt pour l’étude des Cantemir et, plus généralement, pour le monde est-européen à cette époque.

Avec ce vœu, voici cette petite bonne nouvelle qui nous est parvenue juste au début de l’année : « l’avis de recherche » autour du portrait de Cantemir a déjà eu un résultat. Nous sommes informés que la précision donnée par la base Joconde est erronée et qu’elle a été aussitôt corrigée : il s’agit plus exactement du fait que le portrait de Cantemir a été confié « en dépôt » depuis 1973 au … Musée national d’art de Bucarest ! Pour le moment, nous attendons avec confiance la confirmation de cette bonne nouvelle !

Bonne année !